samedi, mai 27, 2006

Ne pas en revenir (ne te lave jamais)

Je contemple éberlué :

mes mots sur toi !!!

mercredi, mai 24, 2006

L'amoureux patient (ou L'épouvantail crucifié)

Je t'attends
accoudé au temps

C'est pas vrai qu'il va tout faire

Le vent te pousse vers où tu penches.

Temps le monde est venu de...

Attends!

C'est la nuit blanche
sous l'astre rouge
les étoiles
sombrent

Tu exhales
l'odeur d'attente
ton parfum
parvient ici
je voudrais
que tu t'effluves

Pensées par nuit éclaircie

L'histoire du train qui passe
du mois qui s'enfuie

fondent les souvenirs
ouverts hier
mais qui sait demain
dans l'avenir
ce qu'il m'en restera

c'est l'histoire du train qui passe
de nos vies qui s'enfuient
nous l'avons toujours dit
même en mots penchés
en sons qui clochent
vers le «là» ici maintenant

et s'étend
le grand cercle
noir au ciel
et à la terre

il faut trianguler
supporte les têtes
sur ces carrés brisés
jusqu'à l'unique

dessine
ton grand tout
fais une croix
en-dehors du cercle :
c'est toi

un nid s'écroule
tu t'envoles
dans la grande aire

dimanche, mai 21, 2006

Déclaration du répondant

Répondant? No way!!!

Je ne réponds de rien!

Très très bonne nouvelle

Je recommence à faire les cent pas.

Perdu en ronds.

Ma profonde nature rebondit. À la surface. Tourbillons.



Il fait les cent pas.

L'heure de tous les mêlés

Une nouvelle en témoigne admirablement, de Calvino si je me souviens bien :

À 5h30 du matin se croisent deux sortes de gens :

les désespérés du jour, qui débutent lentement leur journée, et les désespérés de la nuit, qui terminent avec anxiété la leur.

J'aime cette heure. Tous hésitent.

jeudi, mai 18, 2006

Bénabar, Reprise des négociations

Première écoute de Bénabar aujourd'hui. Trop tôt pour en dire quoi que ce soit, mais regarde cela :
« Tu peux compter sur moi, quand tu veux et où que ce soit, je serai toujours là pour toi, tu peux compter sur moi, mais surtout n’oublie pas...
Le week-end ça m’arrange pas, la semaine j’suis pas trop joignable. Les vacances pourquoi pas, sauf que je coupe mon portable. Je peux je crois en juin, mais vaut mieux que je vérifie. Dimanche en huit je fais rien, ah non ! Je serai pas à Paris. Sinon, à part ça, tu peux compter sur moi. Faut pas que ce soit trop loin et faut choisir le bon jour, mais je serai là pour toi, j’espère que tu en es sûr... »

Tu peux compter sur moi

Tour d'univers

Incroyable cette sensation de s'effilocher vers l'extérieur, dans l'espace global, en même temps que l'impression d'amener le dehors chez soi...

Bouche bée, je suis.

Wireless je t'aime déjà

Qui a parlé d'un problème internet?
Incapable de patienter encore une semaine pour avoir ma ligne sèche, j'ai décidé de prendre une solution temporaire qui pourrait bien devenir la solution permanente! :
j'ai «emprunté» (lire acheter et retourner dans les 30 jours :P) une carte réseau sans fil pour mon portable.
God!!!
Cinq minutes plus tard, j'ai accès au réseau de l'Auberge et de trois voisins. Oh et l'atelier de couture tout près.
Signal faible = 11 Mbits/s.
Mouhaha. Mort de rire.
Observe l'horizon : j'arrive !!!

vendredi, mai 12, 2006

Miss Taken

Brittany!! I love you Brittany!!!

Ah ben non, c'est vrai, je ne connais aucune Brittany.

Le moins sot des deux

Un certain homme, lorsqu'il marchait sur un trottoir bordé d'herbe les après-midis ensoleillés, ne pouvait résister à l'envie de s'y allonger et d'y dormir un peu, malgré le flot des passants.

Un autre se dit que ce devait être plaisant. C'était un jeune étudiant. Alors il monta son affaire, têta des subventions, se fit fournir l'équipement nécessaire, puis il fit enfin sa performance qu'il visuellement bien documenta à l'aide de son numérique pour pouvoir évidemment témoigner de son apport au monde par la suite, dans une galerie où il recevra ses amis :

À telle heure pendant x jours, il s'allongea à des endroits préalablement choisis, bien fréquentés, et tenta de dormir.

...

La différence entre les deux?

Le premier n'en fait pas une théorie, il le fait, le vit, sans autre raison.

Et c'est la seule raison qui vaille.

Vis.

Petits univers

Chacun son petit circuit mini
l'air de dire
"J'vis dans le grand monde!"
ben me semble

dans nos nombrils

jeudi, mai 11, 2006

L'innombrable

N'est-ce pas que c'est beau, comme mot?

Surtout au singulier.

L'innombrable. Penses-y trente secondes : tout ce qui est autour de nous, et que l'on ne voit pas.

mercredi, mai 10, 2006

Song for the dead man

Singin for the dead man
and nothing arise

everything follow the sound
of the ground
fallen off the floor

on the boundaries
an uncertain
reality

Je travaille de nuit

Ça veut dire que tu peux m'appeler.

J'irais te baiser dans le cimetière.

Je ne suis jamais autant fatigué que je l'étais parfois, quand je tombais de sommeil et que tu m'obligeais à te faire l'amour encore. Les paupières mi-closes, la conscience de plus en plus effacée, tu m'obligeais pourtant.

J'étais dans les nues. Je jouissais.

Je constate

Le pas désassuré des hommes saouls.

vendredi, mai 05, 2006

Sans ailes

They shut down my DSL.

But it won't be long, believe me.

En attendant, allongé dans mon lit avec mon appareil de paume jamais payé, WI-FI acceptable oblige,

JE SQUATTE LES ONDES DE L'AUBERGE D'À COTÉ.




(Si vous avez lu jusqu'ici, vous etes complice de méfait)

Désolé, cet appareil n'a pas l'accnt circonflexe.

Enter. Coupable.

mardi, mai 02, 2006

Jusqu'au bout, jusqu'à la fin

Un jour on me retrouvera
Mort à vélo
Aux confins de l'insomnie

- Aurai roulé toute la nuit
Abandonné le matin
À l'heure où tout débute -

Ground (mise-en-terre)

Samedi. Le sol dégèle. On peut enterrer nos morts de l'hiver.
Il faisait beau soleil. On remerciait le ciel qu'il ne pleuve pas. Et j'imaginais cette scène comme on voit dans les films : cerceuil, pleurs, averses, habits et parapluies noirs. Non, il faisait chaud sur le sol du cimetière. Heureusement.
Parce qu'enterrer son mort plus tard, comme cela, c'est pire : nous avons maintenant conscience de son absence. Nous en connaissons déjà les conséquences.
Ma mère pleura beaucoup. C'était surtout pour elle que j'y étais : je fus content d'y être.
Évidemment, il fallut bien un moment cocasse. Je te laisse avec cette pointe d'humour : le trou n'était pas assez grand! Ils croyaient qu'on placerait l'urne sur le côté! Non mais. Fallut encore se battre.
Toutes des choses dont ma grand-mère se fout, mais pas nous. Ce qu'on respecte d'une personne décédée, c'est sa mémoire.
Plus tard, lorsque je racontai à quelqu'un que j'avais été à une mise-en-terre le matin, il me répondit :
« C'est quoi ça? Un genre de cérémonie pour planter une fleur? »
Oui. C'est en plein ça.

Si j'ai à aller contre le vent

Je m'épanche. Ça diminue ma résistance. Aux forces contraires.

lundi, mai 01, 2006

Mon Graal

Le péché parfait.

Nuit de rêve

Dormir étoilé.

Manie regrettable

Refuser de l'eau en plein désert.

Quel est le lien entre

parchési
allumettes
mystère
canapé
verres
environnement
renouer
blasphème
heurts
phalange
engelure
orgasmatron

et

sentier?

Moi.

Rendez-vous sur Mars

Non rien.

Ronflant dans le désert

Ne






pas






dormir.

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