Je hais les titres !
Voyez comme aujourd'hui : c'est une suite d'amorces sans conclusions, des quinze minutes de suite, en bonds désordonnés d'une chose à l'autre. J'ai fait une pause après la séquence d'ouverture de Sin City, mais je n'y suis jamais revenu. Ma télé fait souvent ainsi fonction d'affiche de film, montrant la même image fixe pendant des heures. J'ai fait un bout de Québec-Montréal aussi, par envie de rire de débilités profondes : ça beau être réaliste et véridique, je crois que toute vérité n'est pas bonne à dire. Surtout qu'on sait, qu'on sait. Mais bon, on peut bien se permettre parfois de rire de poupées de plastique. J'ai fait de nombreux aller-retours, entre nulle part et ailleurs. J'ai clavardé avec une personne que je ne connais pas. Que ça fait du bien un peu de chaleur humaine. Comme d'habitude, j'ai dégobillé les nouvelles quotidiennes. Mais bon seulement en survol vous le savez : on n'a pas le temps pour la nouvelle. J'ai relu un Gaston Lagaffe une énième fois, et ça croyez-moi c'est tout juste quinze minutes. Probalement les plus profondes de ma journée, c'est tout dire. Voulait aller au cinéma avec Marie mais je l'ai rappelé trop tard, elle y allait avec une autre. Une autre, oui oui. Oh, moi aussi je préfère les unes aux uns, c'est excusable. On a quand même jasé quinze minutes. J'ai entendu, bien entendu malgré moi, les éternels orgasmes de ma voisine. Je n'y comprends rien mais croyez-moi c'est beaucoup plus que quinze minutes. Voilà un couple en santé, uni et solide. Ça s'entretue mais ça baise, ça baise. Alors vous pensez, c'est bien pris. Un couple dans le vent de ce millénaire. Une baise d'un soir répétée à chaque nuit. Ensuite, ensuite, quoi d'autre? Ah oui je suis sorti prendre une marche jusqu'au dépanneur, mais ça ne fait pas quinze minutes. Comme toujours, j'espérais au fond de moi voir des gens, sortir de ma solitude, qu'on m'approche enfin. Heureusement, ce n'est pas arrivé. J'ai écris, ce qu'il faut que je fasse religieusement, un gros dix minutes. Wow ! Victoire ! On va aler loin. Ça ne donne que ça, l'automatisme :
Nos humeurs découlent d’un système très complexe
Notre amour tient du hasard
Il tient sur cette nuit de saouls
De tristesse à oublier
Et j’ai pleuré dans tes bras
Ce que j’avais à pleurer
Notre amour tient du hasard de cette nuit
Et ne franchira pas le jour
Le soleil et nos sourires
C’est passé mais si tu n’étais pas passée
Je t’attendrais encore sans t’espérer
Et jusqu’où me serais-je rendu dans la vallée
Vaut mieux ne pas avoir su
Ne pas savoir d’avance
De quoi il retourne
Derrière nos vies debouts
Mieux allongés et blottis
Chacun dans chacun de l’autre
Quand la chaleur manque
Et les rires absents de tous
Tu absoues ce jour perdu
Passé de toi volé
À ta source sans ton accord
Les jambes ancrées
Dans la noirceur je ne distingue plus
Mon devant de derrière
Alors je plonge la face dedans mon trouble
Et je m’emmêle encore plus
Je vis sous plusieurs horaires
...Et j'ai inauguré mon blogue, en désespoir de cause, comme je disais. Finalement, une journée très remplie. Oui oui, j'vous jure !
Nos humeurs découlent d’un système très complexe
Notre amour tient du hasard
Il tient sur cette nuit de saouls
De tristesse à oublier
Et j’ai pleuré dans tes bras
Ce que j’avais à pleurer
Notre amour tient du hasard de cette nuit
Et ne franchira pas le jour
Le soleil et nos sourires
C’est passé mais si tu n’étais pas passée
Je t’attendrais encore sans t’espérer
Et jusqu’où me serais-je rendu dans la vallée
Vaut mieux ne pas avoir su
Ne pas savoir d’avance
De quoi il retourne
Derrière nos vies debouts
Mieux allongés et blottis
Chacun dans chacun de l’autre
Quand la chaleur manque
Et les rires absents de tous
Tu absoues ce jour perdu
Passé de toi volé
À ta source sans ton accord
Les jambes ancrées
Dans la noirceur je ne distingue plus
Mon devant de derrière
Alors je plonge la face dedans mon trouble
Et je m’emmêle encore plus
Je vis sous plusieurs horaires
...Et j'ai inauguré mon blogue, en désespoir de cause, comme je disais. Finalement, une journée très remplie. Oui oui, j'vous jure !
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