Budget temporel
3h33…
Bernacle! cette vie qui n’en cesse plus d’aller grand train : à minuit déjà je voulais prendre ma télécommande, appuyer sur pause ; mais ces choses essentielles ne sont toujours pas à notre portée. Il semble plus important d’accumuler son argent que de dilater son temps. Enfin…
Plein de choses à faire. Et plus que tout : vous écrire mes amis. Je tarde à vous donner des nouvelles. Mais le drogué en moi criait famine. J’en étais quitte pour une heure de marche. Ensuite seulement.
Reporter toujours.
Rendu au lieu d’approvisionnement, les lumières allumées et l’absence de rideaux projetaient sur mes vêtements sombres la déchéance intérieure. Prendre mon dû. Repartir.
Sur la galerie, sous les circulaires, malgré l’entente, j’appris qu’il en serait autrement. Pas d’autre choix que de cogner à la porte. Misère : j’étais cuit pour une bonne cuite. Encore une fois.
3h33 déjà. Me revoici me revoilà. J’arrive tout juste et j’y suis à peine parvenu. Je me souviens tout-à-l’heure : il n’était que minuit mais il était trop tard.
Reporter toujours. Plein de choses à faire. Vous dire bonjour. Mais raide et rond.
Y croyez-vous? 3h33. Début de la séance café. Jusqu’au fond de la tasse tenter de comprendre son présent.
Pour vous, déchéance?
Pour moi, tentative de tromper la mort…
Bernacle! cette vie qui n’en cesse plus d’aller grand train : à minuit déjà je voulais prendre ma télécommande, appuyer sur pause ; mais ces choses essentielles ne sont toujours pas à notre portée. Il semble plus important d’accumuler son argent que de dilater son temps. Enfin…
Plein de choses à faire. Et plus que tout : vous écrire mes amis. Je tarde à vous donner des nouvelles. Mais le drogué en moi criait famine. J’en étais quitte pour une heure de marche. Ensuite seulement.
Reporter toujours.
Rendu au lieu d’approvisionnement, les lumières allumées et l’absence de rideaux projetaient sur mes vêtements sombres la déchéance intérieure. Prendre mon dû. Repartir.
Sur la galerie, sous les circulaires, malgré l’entente, j’appris qu’il en serait autrement. Pas d’autre choix que de cogner à la porte. Misère : j’étais cuit pour une bonne cuite. Encore une fois.
3h33 déjà. Me revoici me revoilà. J’arrive tout juste et j’y suis à peine parvenu. Je me souviens tout-à-l’heure : il n’était que minuit mais il était trop tard.
Reporter toujours. Plein de choses à faire. Vous dire bonjour. Mais raide et rond.
Y croyez-vous? 3h33. Début de la séance café. Jusqu’au fond de la tasse tenter de comprendre son présent.
Pour vous, déchéance?
Pour moi, tentative de tromper la mort…
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