Cap givré
Dur lever ce matin. J’ai très mal dormi cette nuit. Long à m’endormir, puis réveils fréquents jusqu’à ce matin, pour finalement me réveiller un peu en retard. Mes matins sont trop brefs, je suis dehors trop tôt, encore endormi, les yeux plissés, fatigués ; trop rapidement je suis déjà dehors, je dors presque encore, et tout me happe : la lumière, le froid, le vent, et autre chose indéfinisable, comme un courant d’air particulier, aigre. Mes yeux ne sont pas prêts, les verres encore trop secs : sur ma joue droite descend une larme involontaire. Mon corps pleure pour moi, pleure ma tête toujours endormie.
Je suis assis, les yeux rivés sur l’écran, pour l’apparence, car je ne vois rien. Plutôt, je ne regarde pas. Je contemple, comme toujours, je contemple mes pensées et mes rêves. Je pense à toi. Avoir une petite phrase de toi ici suffit à me réchauffer. Aide à faire fondre la neige qui recouvre mon sol.
Nous nous sommes presque croisés ce matin, la feuille sur laquelle tu m’as écrite porte encore ton odeur, ta trace palpable. Comme en l’écrivant tu devais déjà sentir mes yeux sur le point de s’y poser. Tu te levais, te couchais? Entre les deux peut-être?
Il est encore trop tôt. Je ne distingue rien sinon la fluorescence, et ma conscience doute d’elle-même. Comme si à cette heure, l’inconscient occupait encore trop de place, me laissant dans le flou, incapable d’analyser correctement mes propres pensées.
Et je ne voudrais rien d’autre qu’être allongé avec toi. Je ne voudrais être à nulle part ailleurs. Sûrement pas ici à t’écrire mon manque de toi.
J’entends ta voix au loin, la douceur de ta voix quand tu refermes la porte.
Je suis assis, les yeux rivés sur l’écran, pour l’apparence, car je ne vois rien. Plutôt, je ne regarde pas. Je contemple, comme toujours, je contemple mes pensées et mes rêves. Je pense à toi. Avoir une petite phrase de toi ici suffit à me réchauffer. Aide à faire fondre la neige qui recouvre mon sol.
Nous nous sommes presque croisés ce matin, la feuille sur laquelle tu m’as écrite porte encore ton odeur, ta trace palpable. Comme en l’écrivant tu devais déjà sentir mes yeux sur le point de s’y poser. Tu te levais, te couchais? Entre les deux peut-être?
Il est encore trop tôt. Je ne distingue rien sinon la fluorescence, et ma conscience doute d’elle-même. Comme si à cette heure, l’inconscient occupait encore trop de place, me laissant dans le flou, incapable d’analyser correctement mes propres pensées.
Et je ne voudrais rien d’autre qu’être allongé avec toi. Je ne voudrais être à nulle part ailleurs. Sûrement pas ici à t’écrire mon manque de toi.
J’entends ta voix au loin, la douceur de ta voix quand tu refermes la porte.
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