Écrire même absent
Lundi, treize heure, quatrième semaine au boulot : ça y est, prenez-en note mesdames et messieurs :
Je perds le contrôle.
J’ai de la difficulté à me rappeler mon qui, mon quoi, mon comment et mon pourquoi, mon corps est assis ici et y est parvenu par ses propres moyens, ma tête place déjà les pièces qui débordent jusqu’aux prochains jours.
J’ai passé l’avant-midi à stagner au front de mon écran, à la vue et au su de tous ces gens bien vivants et réveillés – pour moi ce sont eux les fantômes – qui heureusement ne se sont pas risqués à me saluer : aucun de la matinée! Ça se comprend :
Je ne suis pas certain que j’étais ici.
Non plus que maintenant. Je suis incapable d’écrire du sens.
Je veux retrouver ma nuit.
Je perds le contrôle.
J’ai de la difficulté à me rappeler mon qui, mon quoi, mon comment et mon pourquoi, mon corps est assis ici et y est parvenu par ses propres moyens, ma tête place déjà les pièces qui débordent jusqu’aux prochains jours.
J’ai passé l’avant-midi à stagner au front de mon écran, à la vue et au su de tous ces gens bien vivants et réveillés – pour moi ce sont eux les fantômes – qui heureusement ne se sont pas risqués à me saluer : aucun de la matinée! Ça se comprend :
Je ne suis pas certain que j’étais ici.
Non plus que maintenant. Je suis incapable d’écrire du sens.
Je veux retrouver ma nuit.
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