vendredi, décembre 09, 2005

Pause paradis

Les gens nous approchent quand nous sommes ouverts, ou nous nous ouvrons à leur approche?

Ainsi un Arabe m’a demandé de le photographier, lui et l’église St-Jean-Baptiste. Une seule prise. Demander cela à moi. J’ai tenté de le prendre lui et toute la flèche mais c’était impossible. Et comme d’habitude j’ai activé l’appareil sans avertir.

Le plus important c’est peut-être qu’il m’a remercié en souriant, et que lui ai souris aussi. J’espère seulement que la photo sera appréciable pour lui.

Puis je suis allé me chercher un de ces croissants dont tu me parles toujours. Je m’en suis empiffré religieusement en marchant sous la neige légère.

Les gens, le croissant, le trottoir, la neige…

Un ange.

Tout cela m’a donné envie d’aller saluer un ami à son travail. Un ami, oui. Il était très occupé, nous ne nous sommes que salués, mais nos regards étaient chaleureux je crois. Ç’aurait dû etre lourd, notre atmosphère ; pourtant tout a semblé si simple, si naturel. Tellement que je suis reparti sans pouvoir le saluer, mais que ça n’avait aucune importance, car il sait maintenant que je repasserai.

Bientôt.

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