Retarde mes rêves encore un peu
La pluie tambourine en grêlons contre ma fenêtre de sommeil, pour nous deux. Je me lève car je repense à tout : boire, manger, fumer, et regarder encore un peu de néant, debout. De la même façon que la nuit précédente, je te lisais allongé dans mon lit. Ta masse de papiers entremêlés. Dans les plis, on voit l’autobus, le Mexique et la Casa déjantée.
Tu vois comme le corps est drôlement fait? C’est la nuit dernière que j’aurais voulu me relever, au moins d’esprit. Pas cette nuit, en ronds froids pieds nus sur mon plancher trop vaste.
Mes pieds martèlent mon plancher comme mon sommeil les grêlons. J’écarte doucement une branche d’aiguilles près de ma tête de lit. Maintenant, dans mes draps, courent des démons invisibles d’Amérique Latine. J’appuie la main sur mon mur. Mon corps se cabre dans cet inconnu.
Dilapidé dans mes nuits mêlées. Pour nous deux.
Tu vois comme le corps est drôlement fait? C’est la nuit dernière que j’aurais voulu me relever, au moins d’esprit. Pas cette nuit, en ronds froids pieds nus sur mon plancher trop vaste.
Mes pieds martèlent mon plancher comme mon sommeil les grêlons. J’écarte doucement une branche d’aiguilles près de ma tête de lit. Maintenant, dans mes draps, courent des démons invisibles d’Amérique Latine. J’appuie la main sur mon mur. Mon corps se cabre dans cet inconnu.
Dilapidé dans mes nuits mêlées. Pour nous deux.
1 Salves:
Il fait chaud, ma peau est brûlée. Dans cette salle d'internet ou les jeunes filles en uniformes de classes rigolent, je suis restée figée devant "Retarde mes rêves encore un peu", longtemps. J'ai un pied dans le tropique et un autre sur un grèlon qui fait toc sur ta fenêtre. Pour nous deux, il me tarde de marcher sur ton plancher froid.
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