Si tu préfères te changer les idées
Ça fait deux mourants que j'embrasse dans les derniers six mois. Les deux fois, la première chose que j'ai écrite c'est leurs yeux. Les leurs, mais aussi les nôtres, ajouterai-je maintenant. Nos regards évoluent d'un tout au tout, le mourant comme les éplorés autour.
Mais ce n'est pas ce que tu remarques, en entrant dans la chambre d'hôpital, oh non! Ce ne sont pas les yeux qui lâchent en premier. Eux continuent à s'ouvrir parfois, même s'ils ne voient rien derrière leur nuage morphinisé.
C'est la machoire que le corps abandonne en premier. La bouche s'affaise et le menton se creuse d'une façon difficilement explicable, comme si le menton n'était pas vraiment un os.
*soupir*
Bon, si tu me trouves insignifiant avec mes histoires macabres, tu peux toujours regarder ce que j'ai vu en ouvrant mon internet ce matin. Je peux te dire que la mienne de grand-mère elle ne ressemblait pas à cela, surtout pas vers la fin :
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