vendredi, février 24, 2006

Je l'ai mon titre

Le grand écart

Mes Zeux : 1ère épreuve (Un peu de sérieux, je vous prie)

Je faisais la course avec moi-même
C'était passionnant pour moi spectateur
Moi juge dû analyser minutieusement le photo phinish
Malheur l'égalité nez-à-nez
Ce qui me fit conclure

Une chance que j'ai triché

S comme dans salve(s)

Y a-t-il quelqu'un qui peut m'expliquer comment j'ai pu ne pas penser avant à mettre cet incongru s entre paranthèses?

Non mais ça se peut pas!?!

Le fou-et!!! Le fou-et!!!

Scandé par la foule

"LE FOU-ET!!! LE FOU-ET!!! LE FOU-ET!!!..."

Le bon côté de la médaille

Bin kin, l'goût d'écrire me r'vient. Mauvaises nouvelles pour toi. Et pour mon état des bénéfices net.

C'est toujours un au détriment de l'autre.

Écrire. Argent. Écrire. Argent.

Y en a un de trop. Devine lequel?

Pareil pas pareil (À tâtons dans le ciel)

Ce que je touche avec mes mains, ça c'est du réel.

Tout le reste est embrumé.

Ah ben c'est pas encore fini

Hier, ce n'était pas très clair, mais avant de commencer de nuit, je devais passer par deux jours de formation, de jour.

Hier, je fus en retard.

Aujourd'hui, je fus absent.

Retour en mode recherche. Ça me dit de moins en moins.

Cale verre.

jeudi, février 23, 2006

Il ne peut pas rien m'arriver

Première journée à mon nouveau boulot. Emploi de nuit, c'est ce que m'a prescrit mon médecin. Aujourd'hui, pour une fois, tout allait bien. J'étais parti pour pas me planter. À l'heure, criss! Ben ça, c'était avant de ne pas débarquer à temps de mon autobus.

Résultat : j'ai marché en rond vingt minutes pour revenir à l'arrêt où j'étais enfin sorti de l'autobus. Ai téléphoné. Me suis reperdu.

Suis arrivé, au final, avec quarante minutes de retard.

En ces moments, je suis un peu fatigué de moi-même.

mercredi, février 22, 2006

Motel-lé-lé, Reykjavik

Serait intéressé par un hébergement gratuit, simple, sympathique et chaleureux, en Islande.

Demande très peu, sinon une porte.

Pourrai coller longtemps : tout l'hiver, toute la nuit.

Payé à ne rien faire

Ça m'a toujours rentré dedans :

la meilleure façon de tuer un homme
c'est d'le payer pour être chômeur

et puis c'est gai dans une ville
ça fait des morts qui mar-rrr-chent
Félix Leclerc, Les 100 000 façons de tuer un
homme

Trop tôt

Midi trente :

j'ai marché, j'ai mangé, j'ai bu, j'ai fumé.

Shit! Tu fais quoi de tes journées? Vivement la nuit!

Hum, à moins que je ((x +/- b) / c)

Finalement : à qui la faute?

Tu es méconnaissable
Quand tu es différente
De l'image que je me fais de toi

mardi, février 21, 2006

Fuck j'suis riche !!!

De retour dans 500 $.

Gauche, right, oblique

Là même moi je suis tout mêlé, aujourd'hui tout touche à tout. Bizarre, inquiétant un peu, réconfortant surtout?

Voilà, les paroles du Chant d'un Patriote, tu sais bien que j'étais trop lâche pour les transcrire, j'ai fait un copié-collé.

Déjà, de rechercher "lyrics" au lieu de "paroles", ça me fait tout chose. Mais dans ce cas-ci voit où je l'ai trouvé, notre Félix :

Félix Leclerc : Chant d'un Patriote

( Avertissement : montage éhonté ne respectant pas l'ordre des paroles originales )


Je me prépare à cette guerre depuis l'esclavage de mon père*

Je suis seul de mon équipage, les gens d'ici sont peu violents
Parce qu'ils ont viande sous la dent et ventre plein n'a pas de rage

Avant d'atteindre la colline, avant de crier feu vas-y
On m'aura fait plier l'échine, je suis un pou dans ce pays

En même temps suis un géant, qui a bâtit géant soumis
Qui a dormit et dort encore, pourtant pourtant il est midi
Et si demain, mains dans les fers, vous me rejetez à l'exil

Quelqu'un viendra finir ma guerre peut-être votre fils, ainsi soit-il

Quelqu'un viendra gagner ma guerre

peut-être votre fils

ainsi faut-il



* Mon père ne le sait pas, mais c'est ce que je fais pour lui

De mal en pis (devenus notre propre ennemi)

Évolution en une génération. Après avoir tout vendu, il ne restait plus qu'à nous vendre. Ce qu'on fit en un tournemain. Et c'est pas moi qui le dit :
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Félix Leclerc, L'encan :
« - À vendre [...] laissons pas aller ça nous autres!
- I'll take it!
- Tiens? Un américain. C'est légal, y'est dans son droit. Une fois deux fois trois fois. Vendu! Installez-vous monsieur. »
- Approchez Messieurs Dames, dernier item mais de poids : une belle grosse ville jeune dynamique, avec rues souterraines, métro, banques, oasis, employés obéissants pas chers, vieille maison historique à démolir, place d'avenir garantie, laissons pas aller ça nous autres!
- Heille!
- Oui?
- It's already sold. »
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Richard Desjardins, L'embaumeur forestier :
« Aidez-nous à tout détruire! Même en français!!! »
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Nous, Leurs fils :
« We're proud to speak english. »

dimanche, février 19, 2006

Et le réaliste?

Présente-moi un verre et demande-moi s'il est à moitié vide ou à moitié plein. Je vais hausser les épaules et te répondre :

« Ben là y'est vide. »

Pis j'vais le boire.

Optimiste versus pessimiste

Lu sur un autre blogue :

Un pessimiste affirme :

« Ah ça va mal! Ça pas de bon sens aller mal de même! Misèèèèèèèère! Ça peut pas être pire!! »

Ce à quoi l'optimiste répond :

« Oh oui, ça peut!!! »

Ce blogue est commandité par un éléphant blanc

Question de commandite, nous sommes servis ces jours-ci :

Aux Zeux, tu sais que des organisateurs ont approché des journalistes sur la tribune pour leur demander d'enlever l'étiquette sur leurs bouteilles d'eau, car elles ne provenaient pas du commanditaire? Hé on ne sait jamais : quelqu'un aurait pu reconnaître la marque du compétiteur en arrière-plan, pendant que la caméra suivait...les patineurs de vitesse. Bon oeil!

De là à s'imaginer : «Pourriez-vous enlever vos lunettes, elles ne sont pas du fabricant officiel?», il n'y a qu'un pas...qui a déjà dû être franchi.

Puis à l'Université Laval, notre chère alta mater : ah oui? Tu entrebâilles la porte pour une marque de liqueur? Ben tu te ramasses avec une épicerie, man! T'apprendra à être mercantile!

Oui oui, t'as bien lu : un Sobey's sur le campus.

Tu t'en criss? Et un pavillon Bombardier où Bombardier forme de futurs ingénieurs Bombardier fédéralistes, ça te fout pas la chienne?

Ah bon...

samedi, février 18, 2006

Les zeus zolympiques

Quoi? Les olympiques? Ah non, désolé, je ne capte pas ça, moi, la teuleuvision.

Quand même, j'imagine très bien Richard Garneau patiner comme une fusée argentée autour de l'anneau de glace, puis s'écraser le sourire dans un poteau.

These Olympics Games are brought to you by Labatt, Camel, Subway and Doritos.

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Héhé ça me fait penser, tu sais c'est quoi la différence entre la première et la vingtième position?

La dose.

Entre la vingtième et la quarantième?

La prescription.

Mes dents : des entités vivantes, animées de volonté?

Il me semble avoir déjà entendu parler de gens qui se limaient les dents. Crois-tu qu'on peut faire cela sans aucun dommage? Ah, j'aimerais bien! J'y pense constamment ces jours-ci, en promenant ma langue entre et contre elles.

Je suis tanné : elles sont beaucoup trop coupantes, trop pointues! Et ça ne s'améliore pas avec l'âge : mes canines sont devenues des pointes d'aiguilles, et minces comme des feuilles ; mes prémolaires ressemblent plus maintenant à deux petites canines côte à côte ; mes incicives sont devenues déchirantes comme rasoirs dentelés!

J'en peux plus de me mordre la langue et les lèvres au sang. Je rêve à une lime, oh une lime en va et vient qui égrène mes dents, hummmm. Dis, devrais-je ronger?

Je sais par expérience : je peux dépecer une gazelle vivante, seulement avec mes dents! Car ce que j'aime, c'est le sang chaud sur ma peau.

Le son prend du volume

Gorillaz :

je comprends pas. Je monte le volume, je monte, je monte : ça ne bûche jamais assez!

Mais bon, ne nous énervons pas, nous en sommes encore à moins de la moitié. Et s'il faut défoncer les murs, s'il faut que mes caisses de son se déplacent par écholocation, que voulez-vous que j'y fasse?

BAAAAAAA-ROUMMMM !!!

vendredi, février 17, 2006

Pierre qui rushe sur masse cailloux

Stoned :

gelé comme une roche.

Pourquoi je m'arrête toujours (La Peur)

ça frôle ton aura constamment
des idées pleines de têtes à la volée
en papillons terrestres et humainement
sans reste

frissons statiques à saisir
si tu écoutes

les surfaces autour
et ainsi de suite
jusqu'au point tillé = . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je réalise

Je pensais reprendre un vieux concept. Ça s'intitulerait :

"Les insolences d'un interné"

Genre de bonnes blagues que je pourrais faire ad nauseum :
  1. approcher un inconnu et l'obliger à composer le 911 le plus rapidement possible, évidemment sans le lui demander ;
  2. écouter les trottoirs à l'heure de pointe ;
  3. demander au voisin si je peux me regarder dans ses yeux ;
  4. gambader en enfant et filmer la réaction des gens.

Cheveux, poux et primate

Ne t'inquiète plus pour ma nouvelle coupe, semble-t-il que ça rappelle Adrian Brody in The Pianist, de Polanski. Nice!

Dans un tout autre ordre d'idée, mon nouveau dada musical, celui qui me fait gratter des jambes depuis trois jours, se nomme Gorillaz : Demon Days !!!

On dit de lui que c'est une drôle de bibitte, un rappeur(?!?) pas comme les autres : ben je confirme! Oui, parfois il chante en rappeux, mais avec de la bonne musique là-dessous! Génial!

Si tu veux essayer, tu peux peut-être commencer par les chansons Kids With Guns et White Light. Tu verras bien.

jeudi, février 16, 2006

Nuvelles de nulle part

Je suis vide, aucun trop-plein à vomir.

Récupérer.

J'enfile les entrevues à la chaîne comme autant de pauses hors de moi-même. À peine le temps de me retrouver jusqu'à la prochaine.

Récolterai la semaine prochaine. Peut-être trop tard : d'ici là j'aurai peut-être subvenu à mes propres moyens. Au diable avec leurs emplois! Je garderai mon temps.

Pause vie, pause poésie entre deux "clients". Je fais le détour par un lac.

Des beaux lacs, c'est comme des romans. Il y en a plusieurs, tu sais?

Je pense au Lac Baïkal. Dans un roman, on dit que les gens de l'endroit l'appellent : mer ; le démon ; le dernier ; le saint.

J'y suis encore.

lundi, février 13, 2006

C'est ça que ça donne la génuflexion

Agenouille-toi
Joint les mains
Clos les yeux
Penche la tête

Et la tempête s'abattra vers nous

Les défauts du langagier. La jalousie, par exemple.

Certaines choses sont universellement planétaires. Certains arts, par exemple.
La danse, par exemple, s'est immensément popularisée ces vingt dernières années. Car c'est un art exportable, qui ne se bute pas aux frontières du langage.
Non-lié au langage. Ainsi, certaines personnes affirment que les animaux, les chiens par exemple, ne peuvent penser, puisque sans mot pour exprimer leur pensées. Ce que je ne partage pas nécessairement. J'ai toujours cru qu'ils pouvaient sûrement visualiser des images. Puisqu'ils rêvent et peuvent avoir peur.
Et pourtant, parfois...
Comme dans le hasard, par exemple.
Est-ce que sans mot ne veut rien dire ???

(En chantant) C'est pas ça la vie !

La nature a d'la misère à comprendre le monde
Elle, a veut toute en même temps
Ça c'pas ça la vie ça
Faut classer ça
- Richard Desjardins

dimanche, février 12, 2006

La vie, c'est tout

Je suis tombé par hasard sur ce photo-blog : quelques photos de nature superbes, surtout les gros plans. Non mais t'as-vu ce papillon?




Pour en voir plus : Orlac

 Posted by Picasa

Écrire aussi, au fond, c'est une démarche du hasard

Ma blonde du monde
sonde ronde
comme une fusée de cristal

orbite soleil
dans l'univers plat

en géo métrie
des hasards d'angles
des sans images
des masses maltes

et un rouge sang
dégoulinant

samedi, février 11, 2006

Titre toi-même

Je ne penserai
Qu'avec mes doigts
Parlerai
À-travers toi

La strophe à quatre chansons

My finger is on the button
This means war
Cause when the blood begins to flow
Deep in your body you will get your first taste HO!

(Dans l'ordre : Chemical Brothers, Busta Rhymes/Ozzy, Velvet Underground, Eagles of Death Metal)

Kamarade Kapitaliste

Penses-tu que ça se fait ça, voler des actions ?

(Roues qui tournent)

...

Je fais mon journal économique

Les processeurs Intel équiperont les Mac.
Sur le coup, je ne suis pas tombé des nues. Who cares? But...
Ce midi j'ai vu la publicité d'Apple sur la télévision d'autrui : aïe aïe aïe. Ça fesse tsé? Cette transaction est un grand coup de Steve Jobs. Ce qui m'amène à faire une prédiction débile qui me retombera sur le nez, mais bon, du courage :
D'ici cinq à dix ans, Mac et PC se partagent le marché moitié-moitié!!!
l l l
Heille c'est pathétique comme sujet! Je le referai plus. Juré!

On dira ce que l'on voudra

Notre vie :

la même histoire répétée quotidiennement.

vendredi, février 10, 2006

Ma croisière s'amuse

spasmire
et agrappe

le souffle vierge
le silence nu

tu participes
au tout de moi
ma côte à tes côtés

et on remonte
l'accord à contre
courant

ensemble
vers ce qui vient

cacher les ombres

Des chiffres et des lettres

Les mots, j'ai appris à les aimer. Et j'en suis satisfait.

Les nombres, je les ai en moi. Et j'en ai honte.

C'est pas de ma faute! Mais c'est comme cela. Je tripe chiffres et ellipses autour du noyau de l'atome. Auxquels je ne crois pas. Va savoir. Va comprendre.

Même mes mots, je les base de données.

Abruptement vôtre

j'aurai tôt fait
de fêter la pente

faste

et pourfends

Ce que j'aime cette phrase

« Nous sommes installés sous le tonnerre... »

- Paul-Marie Lapointe

__________

Bon ce serait peut-être un peu chien de te laisser comme cela. Alors je te shoote la dernière strophe :

nous sommes installés sous le tonnerre

planète désolée

en dépit des fleuves et des caps

en dépit des forêts permanentes

les capitales piétinent leur peuple

Putaing qu'on se marre

« Non mais moi, la job, c'est juste en attendant de pouvoir prendre ma retraite. »

Est bonne, hein?

Un froid idéal pour le cardio

Bon, je sais, tu dis qu'il fait trop froid, pas question que tu sortes marcher.

C'est ce que je disais moi aussi. Mais tu sais, une demi-heure à cadencer les pas, tu deviens moins froid.

Au bout d'une heure, la peau de ton visage jouit de la morsure de l'air, alors qu'à l'intérieur tu as chaud.

Et tu ne veux plus rentrer.

jeudi, février 09, 2006

Couleur à vendre

Ça y est, je vais être millionnaire. Je viens d'inventer une couleur, j'ai pris le brevet tout, ça va révolutionner le monde!

C'est un bleu que quand tu le regardes, ben il est jaune.

Futilités chromatiques

Tout jeune, un ami lancait en pleine classe : « bleu piscine »!

Nous l'avons ri toute l'année. Bleu piscine, bleu piscine. Ça nous semblait d'une totale absurdité. Dans ce temps-là, « bleu ciel » était le summum de l'exotisme quand on causait couleurs.

Pffff. Vingt ans plus tard, sa petite famille et lui peinturaient leurs murs « coquille d'oeuf ».

On pensait que c'était un clown. Mais dans ce monde publicitaire, c'était un visionnaire.

Au royaume des aveugles...

Tes arabesques fendent la glace

À minuit exactement, un homme marche devant moi, avant de bifurquer vers la patinoire. Je le regarde. Oui oui, il embarque même SUR la patinoire.

Minuit, froid de canard, un homme seul sans patin. S'en va sur la patinoire.

???

Ce n'est peut-être pas si con. Au fond - j'y ai sûrement déjà pensé tellement cela me semble évident maintenant - une patinoire, ce n'est rien d'autre qu'une piscine d'hiver.

Quand tu as envie de te rafraîchir les os et l'esprit, tu te diriges vers l'eau.

Nager sur la glace.

Cliniques expérimentales

Le gouvernement devrait faire des cliniques comme les compagnies pharmaceutiques, mais d'un genre un peu plus poétique mettons :
les volontaires se font enfermer trois jours dans une pièce avec rien sinon du papier et des crayons, occupés pendant trois jours qu'à réfléchier(sic), penser et dormir, pour ceux qui le peuvent.
À la fin, on te remet 1000$ en compensation financière pour « cheminement personnel ». Sympathique, non?

Jouer avec la mort (la course de l'escargot)

L'autre nuit j'ai décidé - je me suis laissé aller plutôt - à traverser la rue devant la charrue. Je le sais pas : j'avais envie de danger. Qui sait jusqu'à quel point? Enfin : je me lance!
Je traverse, la charrue approche, je traverse, la charrue approche, je traverse, je traverse...ah pis fuck c'est ben trop long!
Je suis rendu l'autre bord de la rue : ça même pas passé proche.
J'ai pas juste ça à faire attendre de crever!

La chambre avec un lac dedans

« On a l'droit de tout' dire icitt'même la vérité
On a l'droit de tout' faire même riennnnnn
Y a rien qu'icitte qu'on est ben »
- Richard Desjardins

Se reposer pendant qu'il fait chaud

Bon, ça fait quatre emplois qu'on m'offre cette semaine. Enfin, trois si j'enlève l'entrevue que j'ai manquée. Mais moi,

« c'est pas une job que je veux, c'est de l'argent!!! ».
- Richard Desjardins

Retour à la vie

ce que l'on est
est à l'intérieur de nous

lundi, février 06, 2006

Anectodes superboles

Revenons au puéril et au futile. Je te rapporte deux vieilles anecdotes par rapport au Super Bowl qui résument bien l'événement :

___

Dans les couloirs du stade, un vendeur s'époumonnait :

« - Programmes! Programme du Super Bowl, 12$! Deux pour 24$!!

- Hé! Méchant deal!

Le vendeur répond : « Je sais bien, mais ça marche...»

___

Au VIe Super Bowl, en 1972, un joueur des Cowboys de Dallasse, un original qui ne parlait jamais aux journalistes, lance à une meute de ceux-ci en passant :

« Si c'était vraiment le match ultime, pourquoi le rejoueraient-ils l'an prochain? »

___

'nuff said...

l l l

« Born in the U.S.A., I was...»
Bruce Springsteen

dimanche, février 05, 2006

J'y vais avec la famille

Ce que j'ai de plus doux
se trouve sous la terre
dans ma mer
de visages enfouis
et cendres célestes
eaux dans la tempête
cris immobiles
plier le regard
poutre au-dessus de nos têtes
pleurer au bout de la corde
s'y accrocher

La poésie de ma grand-mère

Écrit par ma grand-mère, veuve les vingt dernières années de sa vie. Surprenant :


ce que j'ai de plus doux
se trouve sous la terre

vendredi, février 03, 2006

Il n'a fait que passer

Je t'ai abondamment parlé de Palomar la fin de semaine dernière, mais je n'avais pas terminé! Je voulais encore te raconter une de ses histoires, question que tu saches vraiment de quoi il peut avoir l'air.

Pas de chance, il m'a déjà (re)quitté. Lundi soir. J'ai fait l'erreur de l'amener avec moi à l'hôpital : il est reparti avec ma cousine!

Sacré Palomar, va!

mercredi, février 01, 2006

Je ne sais jamais si je suis sérieux ou ironique

Tiens, je viens d'avoir une idée d'un genre d'organisme à but non-lucratif (sic!) dévoué à ce que tous aient accès à de la nourriture. Une centrale de recyclage de bouffe «en-dessous de la table». S'il fallait lui donner un nom, ça s'appellerait :

« L'épicerie périmée »
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Et si je poussais encore un peu, elle pourrait avoir comme slogan :
L'espoir en vert et jaune

Échos sur le blanc de neige

Je te le répète : les rues sans voiture, la nuit, ça vraiment de la classe! Majestueux!

Je commence même à apprécier ces lumières clignotantes : leurs reflets orangé se répercutent partout sur la neige, dans cette nudité nouvelle.

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2:15 AM : je dépose ma cafetière sur le feu.

La nuit s'annonce longue...

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