mercredi, novembre 30, 2005

Manu Chao : Ezln...para Tod@as Todo..

El general en jefe del ejercito libertador del sur Emiliano Zapata, Manifiesto Zapatista en Nagua :


" Al pueblo de México, a los pueblos y gobiernos del mundo:

Hermanos nosotros nacimos de la noche, en ella vivimos, moriremos en ella
pero la luz será mañana para los más,
para todos aquellos que hoy lloran la noche,
para quienes se niega el día.
Para todos la luz, para todos todo.

Nuestra lucha es por hacernos escuchar
y el mal gobierno grita soberbia y tapa con cañones sus oídos,

nuestra lucha es por un trabajo justo y digno
y el mal gobierno compra y vende cuerpos y vergüenza,

nuestra lucha es por la vida
y el mal gobierno oferta muerte como futuro,

nuestra lucha es por la justicia
y el mal gobierno se llena de criminales y asesinos,

nuestra lucha es por la paz
y el mal gobierno anuncia guerra y destrucción.

Techo, tierra, trabajo, pan, salud,
educación, independencia, democracia, libertad,


estas fueran nuestras demandas en la larga noche de los 500 años,

estas son hoy nuestras exigencias. "

Thks to xinematik

( Source : Autolyrics.com )

vendredi, novembre 25, 2005

TGIF : Thanks God It's Freeday !!!











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BUY NOTHING DAY culture jam!
Stan Kristiansen, mardi, 22/11/2005 - 22:21

( Source : http://www.cmaq.net/fr/node.php?id=22954 )

Buy Nothing Day is an annual global celebration against rampant consumerism and consumer culture. It takes place the first day of the Christmas shopping season. It was started by Adbusters Magazine, who asks everyone to participate by not participating, and has spread virally to all corners of the earth in just a few years.

OTL has been proudly jamming the monoculture on Buy Nothing Day since 2002. McDonalds, WalMart, and Starbucks have been targeted and guerilla theatre performances have taken place in their stores. This year? American Apparel.

American Apparel is not as friendly as you might think they are. While they might not use sweatshop labour in their production, which should be a given instead of a sellpoint, they have created a different kind of sweatshop in Downtown LA and around the world.

Their ads, touted as empowering and liberating, are actually playing on an old advertising standard that victimizes women. These attitudes are mirrored by CEO Dov Charney, who has been accused of sexual harassment at the workplace more than once.

American Apparel has vigourously fought attempts to unionize it’s production facility in downtown LA, even visiting workers at home and forcing them to attend anti-union rallies.

“Knowing that the company has bullied its workers, and that sexism pervades from the ad department up through the office of the CEO, it becomes clear that American Apparel is different only in degree, not kind, from its competitors.”
– Ari Paul, In These Times

There can be no doubt that American Apparel is a product of Montreal. As proud Montrealers, it is our duty to let everyone know that this city does not stand for the exploitation of women, union busting or cloaking business-as-usual garment-industry capitalism with activist chic

This Buy Nothing Day, November 25th, Optative Theatrical Laboratories will expose the theatre behind this conglomerate by performing in an undisclosed American Apparel store in the greater Montreal area.

To get involved, please visit:

http://optative.net/bnd/

Neige, snow, nieve, neve, ثلج


Tout est question de contexte
Ceci n’est plus ma main
C’est un sous-neige






Directement des objets perdus

Ce que vous pouvez être perdants... Posted by Picasa

mercredi, novembre 23, 2005

Je vous le donne en mille

Suis pas allé travailler aujourd'hui. Sans motif que vous approuveriez.

C'était presque décidé aux abords de minuit. Il faut savoir établir ses priorités. Vous m'entendez?

Au moins j'ai appris ma leçon de jeudi dernier : j'ai averti l'office de mon absence dès le début de leur journée.

Ensuite me laissai-je tomber dans le rêve.

À chacun son penchant

dans la vie
j'ai mon ennemie
ma Némésis

je la chéris

mardi, novembre 22, 2005

...à l'autre

02/01/2002 :

et dans ma tête oh juste ciel
une mer céleste
amère à mon coeur à mes moeurs
flotter dedans
freiner l'instant
mais non mais non arrrgg
disparaitre disparaitre
rage ou raison
je ne sais plus on a jamais su

je suis un calme plat
à bout de distance
immense contrée

j'ai comme sur la conscience une longue absence

mais je vais de l'avant
je veux aller de l'avant
cooooontinuer aaaaaaaaaaa
s'il vous plait
laisser moi ramper reposez moi en paix
sieste sieste je suis a jeun de pulsions
plus de piston plus de passion
c'est long

je me veux
à moi
heureux

D'une année...

30/12/2001 :

j'épuise le reste
de rien à faire
au coeur de tout
c'est tout c'qui me reste
l'espoir dans l'aine
le ciel en fer

j'enfante mon âme
dans tout c'qui passe
dans tout c'qui me vient
la tête en feu je découpe
le fond incolore du décor
grotesque et c'est par l'ivresse
que dans l'air me parvient
une chansonnette
une vrille de rires

j'ai le droit je le garde
c'est mon destin
après seulement après
les obligations
quand il n'en restera plus
plus d'alcool dans mon rien
plus de chanson dans mon silence
plus de raison à mon absence

lundi, novembre 21, 2005

Écrire même absent

Lundi, treize heure, quatrième semaine au boulot : ça y est, prenez-en note mesdames et messieurs :

Je perds le contrôle.

J’ai de la difficulté à me rappeler mon qui, mon quoi, mon comment et mon pourquoi, mon corps est assis ici et y est parvenu par ses propres moyens, ma tête place déjà les pièces qui débordent jusqu’aux prochains jours.

J’ai passé l’avant-midi à stagner au front de mon écran, à la vue et au su de tous ces gens bien vivants et réveillés – pour moi ce sont eux les fantômes – qui heureusement ne se sont pas risqués à me saluer : aucun de la matinée! Ça se comprend :

Je ne suis pas certain que j’étais ici.

Non plus que maintenant. Je suis incapable d’écrire du sens.

Je veux retrouver ma nuit.

dimanche, novembre 20, 2005

Mes débuts furent Miron

jamais je n’ai ouvert les yeux
malgré les secousses à double tour et les cris d’alarme
même quand ça me démangeait par en-dedans le goût de l’air
je me cramponnais à tout rompre à la noirceur des jours qui passent
et qui toujours surpassent les pires attentes

car chaque matin je me lève la moelle bourrée d’espoir
dans un état d’osmose à ma naissance pareil
la tête pleine de songes et d’un long sommeil

ça ne finira donc jamais
la mort à vie

perdu entre moi et des idées de moi comme le dernier venu
résorbé dans le laxisme le laissez-faire le je m’en foutisme
amour liberté bonheur
quel est ce refrain?

je m’écris sous la loi du silence
je veux saigner sur vous la vérité vraie
- ma condition d’homme -
j’écris, j’écris, un fou s’acharnant
à mettre en paroles la lenteur du vide

vendredi, novembre 18, 2005

Guide pratique du blogger et du cyberdissident

On a attiré mon attention sur ce joli document, réalisé par Reporters sans frontières :

Guide pratique du blogger et du cyberdissident

Immatriculée conception

Quatre cent quarante-quatre gestes
J'en déduis que tu n'as rien à me dire

Tournures de langue

Répertoire Internet des meilleurs sites pour l'amélioration de la langue (142 sites!) :

http://www.ccdmd.qc.ca/cgi-bin/Guide.pl?Mode=tout

jeudi, novembre 17, 2005

Par-dessus cette paix

Henri Michaux, Vers la sérénité :

Ainsi à l'écart, toujours seul au rendez-vous, sans jamais retenir une main dans ses mains, il songe, l'hameçon au coeur, à la paix, à la damnée paix lancinante, la sienne, et à la paix qu'on dit être par-dessus cette paix.

Et qu'on me foute la paix

Ah! Laissez-moi tranquille avec mes vêtements, Lisaveta Ivanovna! Voudriez-vous que je me promène dans une veste de velours déchiré ou dans un gilet de soie rouge? On est toujours suffisamment bohème intérieurement quand on est un artiste. Extérieurement on doit bien s'habiller, que diable,...

Thomas Mann, Tonio Kröger

Il ne travaillait pas comme quelqu'un qui travaille pour vivre, mais comme quelqu'un qui ne veut rien faire d'autre que travailler, parce qu'il ne se compte pour rien en tant qu'être vivant, ne veut être considéré que comme créateur, et le reste du temps va et vient, terne et insignifiant, semblable à l'acteur débarrassé de son fard qui n'existe que lorsqu"il est en scène. Il travaillait en silence, enfermé chez lui, invisible et plein de mépris pour les petits écrivains dont le talent n'était qu'une parure de société, et qui, riches ou pauvres, circulaient, sauvages et débraillés, ou bien exhibaient des cravates recherchées, pensaient avant tout à couler des jours heureux en aimables artistes et ignoraient que les oeuvres bonnes ne naissent que sous la pression d'une vie mauvaise, que celui qui vit ne travaille pas, et qu'il faut être mort pour être tout à fait créateur.

( ibid. )

S'afficher dada de son salon

Affiche du Salon dada à la galerie Montaigne,
Paris, 1921. Collection du Théâtre
des Champs-Élysées, Paris.
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mercredi, novembre 16, 2005

Cap givré

Dur lever ce matin. J’ai très mal dormi cette nuit. Long à m’endormir, puis réveils fréquents jusqu’à ce matin, pour finalement me réveiller un peu en retard. Mes matins sont trop brefs, je suis dehors trop tôt, encore endormi, les yeux plissés, fatigués ; trop rapidement je suis déjà dehors, je dors presque encore, et tout me happe : la lumière, le froid, le vent, et autre chose indéfinisable, comme un courant d’air particulier, aigre. Mes yeux ne sont pas prêts, les verres encore trop secs : sur ma joue droite descend une larme involontaire. Mon corps pleure pour moi, pleure ma tête toujours endormie.

Je suis assis, les yeux rivés sur l’écran, pour l’apparence, car je ne vois rien. Plutôt, je ne regarde pas. Je contemple, comme toujours, je contemple mes pensées et mes rêves. Je pense à toi. Avoir une petite phrase de toi ici suffit à me réchauffer. Aide à faire fondre la neige qui recouvre mon sol.

Nous nous sommes presque croisés ce matin, la feuille sur laquelle tu m’as écrite porte encore ton odeur, ta trace palpable. Comme en l’écrivant tu devais déjà sentir mes yeux sur le point de s’y poser. Tu te levais, te couchais? Entre les deux peut-être?


Il est encore trop tôt. Je ne distingue rien sinon la fluorescence, et ma conscience doute d’elle-même. Comme si à cette heure, l’inconscient occupait encore trop de place, me laissant dans le flou, incapable d’analyser correctement mes propres pensées.

Et je ne voudrais rien d’autre qu’être allongé avec toi. Je ne voudrais être à nulle part ailleurs. Sûrement pas ici à t’écrire mon manque de toi.

J’entends ta voix au loin, la douceur de ta voix quand tu refermes la porte.

mardi, novembre 15, 2005

Entre nous, de toi à moi

Ah oui et si je t’écris, c’est aussi pour te dire qu’ici, il tombe une multitude de flocons. C’était beau tout-à-l’heure, ça m’a fait penser à toi. Et pourtant, déjà, ce ne sont plus que des flocons humides, plus près de la pluie que de la neige.

Qu’importe : j’irais marcher parallèlement à ton pied gauche, et enfin je me permettrai de tenir ta main et te t’embrasser à tout moment.

Brûlé vif

J'entame à peine ma troisième semaine, sous cet horaire de plomb, que je suis déjà totalement blasé. Et ce n'est pas tant le manque de sommeil que la trop grande luminosité de mes journées qui me fatiguent. Sérieusement :

Le soleil me brûle.

lundi, novembre 14, 2005

D'un côté comme de l'autre




Max ERNST, Oiseaux, poisson, serpent.

Die Neue Sammlung, Munich. Posted by Picasa

Par le désir, point.

La souffrance du manque remplit le vide de nos existences.

Avant-dernier? Jamais!

Ce qui me perturbe le plus ici, c’est que peu importe à quel point j’arrive en retard, il y en a toujours un ou une pour arriver plus tard que moi.

Quelqu’un pour me suivre : je ne peux le souffrir! Je vais devoir remédier à cette situation.

Implanifiable le divin!

Fin de semaine en apparence atroce. Contrairement à mes habitudes, plein de planifié!! Et tout s’est écroulé : rien n’est allé comme prévu. Plan après plan dans l’eau.

Heureusement, je ne suis pas du genre à en faire un drame. Samedi soir, seul chez moi, les yeux dans mon verre : j’étais loin d’être triste.

Et surprise! J’ai compris pourquoi tout le prévu s’était défilé : c’était pour faire place à ce bel imprévu, mille fois mieux que tout ce qui aurait pu m’arriver d’autre.

C’était donc pour cela que j’étais seul à ce moment : je t’attendais. Belle imprévue.


Morale de cette histoire : toujours prévoir une petite place pour l’imprévisible!

dimanche, novembre 13, 2005

Un emblème est forcément faux : Ceci n'est pas un Aigle

Le ciel est plein de nos poussières d'Aigles
Poussières grandioses mais poussières seulement

Date of the year

Seulement parce que, de toutes les dates dans une année, dans cette succession de combinaisons alpha-numériques, c'est celle-ci ma préférée :

13 novembre.

C'était un 13 novembre.

Nous étions le 13 novembre.

Le treizième jour du mois des morts...en l'honneur de cette journée je lève mes mots!

samedi, novembre 12, 2005

Mais quoi?

Venus au monde de part en part on va forcément vers quelque chose.

Test inutile #1 : "Combien étaient-ils?"

LEONE, Sergio : "Once upon a time in the west" (Excerpt : intro) :

" - Are you Frank?

- Frank sent us.

- Did you bring a horse for me?

- Haha. Well...Looks like we're...Looks like we're shy one horse.

- Hahaha.

- Tsktsk. You brought two too many. "

vendredi, novembre 11, 2005

Préparatifs de guerre

Vendredi, 16h40, je suis enfin chez moi dans mes boxers.

Et j'ai déjà fait le plein de pot et de café.

Il me manque quelque chose d'autre pour la fin de semaine, vous croyez?

Un jour ce sera vrai

Chaque matin
Je me demande
Si le dernier
Est déjà de ce monde

N'importe quel moment

Drôle de midi d’inhabitudes. Vous savez, je vais toujours dîner chez moi ; pas pour éviter la bandante française voyons! Mais ce que c’est jouissant de passer l’heure du midi chez soi, flambant nu de son linge lourd! Cependant, pour la première fois ce midi, j’ai dîné avec les potes, puisque je ne saurai refuser une pizza en commune. Mais voilà, la pizza était pressée d’arriver semble-t-il et, sur le coup de midi, j’avais terminé mon repas! Alors quoi? Chez moi de ce pas!

Hmmm. En partant, c’est vendredi ici, en ce moment, et moi le vendredi je suis présent mais déjà en congé! Et là, pourquoi pas, un coup de fumette! Question d’être encore plus léger tout l’après-midi! Ah! le bonheur!

Mais juste pour vous prouver, à quel point parfois je vole trop haut : m’en vais à la salle de bain, un peu de lecture, me prend à penser aux belles prévisions pour la fin de semaine, quand tout-à-coup boum! Le shake me pogne je me garroche partout je n’ai aucune idée de l’heure qu’il est! Je viens de me rappeler que je devais retourner travailler!!

Puis non, ouf…je suis même en avance, je peux même brosser mes dents…

C’est ma constante inquiétude, parce que je sais par expérience :

À n’importe quel moment, je peux rater ma vie.

De la poésie dans toutes choses, et dans chaque chose un fruit

J'ai appris la poésie très jeune :

le jour où j'ai vu l'intérieur d'un kiwi.

Ce fruit fut le premier poème que j'ai lu.

jeudi, novembre 10, 2005

Avoir la pêche

Ploushhh!!!

Hééééééé!

Qui a laissé tomber cette petite pêche dans mon bol de céréales?

Héhé. Z'êtes taquins.

Je gouverne ma vie

Ouille!

Pas toujours facile la vie de bambocheur! Je me brûle par les deux bouts.

Je peux commencer par vous confirmer que le gouvernement aime se faire baiser! J’ai déjà œuvré au sein d’un certain ministère : un mois top chrono!! Plus capable! Alors je les ai envoyés paître assez cavalièrement, sans préavis. Vraiment sans classe. À partir d’un certain matin j’ai arrêté de me présenter héhé. En plus je leur dois une paie.

Et bien imaginez-vous que ce même ministère m’appelle hier pour m’offrir un poste. C’est dingue! Appel hier et entrevue ce matin : voyez comme ils sont dans la merde!!! J’ai vraiment eu envie de refaire le même topo : présentez-vous pour la formation d’un mois, faites un bras d’honneur en repassant pas Go!, et ne réclamez même pas votre 200$ ils vont vous le donner d’eux-mêmes, avec une courbette!!

Mais bon, hier soir en préparant ma feuille d’absence de ce matin, j’ai tout de suite su que j’allais prendre l’avant-midi de repos mais que pour l’entrevue ils pouvaient toujours attendre! Ploucs…

Le pire c’est que je me suis levé vraiment tard : suis arrivé en retard cet après-midi. Mon sommeil sera toujours vainqueur!! Et responsable de mes malheurs! Misère…

Dans un autre ordre d’idées, j’ai vraiment eu une drôle de conversation cette nuit. Petite ville minime propice aux coïncidences, et pas toujours des plus agréables. Y a des fantomes plein les rues ici. Vieille cité hantée. Mais bon les fantomes on les endure non? Même mieux on les ignore tout à fait! Faisons comme si rien…


Et profitons des bons côtés!!

mercredi, novembre 09, 2005

La France a peur

Mickey 3d - "La France a peur"

J'allume ma télé
Je vois un p'tit gars bien sapé
Il me dit qu'ça craint
Que dehors faut pas y'aller
Que si je veux me sentir bien
Et puis pour ma sécurité
Alors je dois rester chez moi
Aujourd'hui j'ai pas le choix
Je me dit qu'il fait froid
Qu'il a peut-être raison
Il a l'air tellement sérieux sous ses allures de pauvre con

La France a peur
Tous les soirs à vingt heure
La police vous parle
Tous les soirs à vingt heure
La France a peur
(Ouhhhhh)
Tous les soirs à vingt heure
(Ouhhhhh)
La police vous parle
(Aillez confiance)
Tous les soirs à vingt heure

Ensuite ils font parler un type
Qui a pas l'air de manquer de fric
Il me dit que si je veux respirer
Ben c'est pour lui qu'il faut voter
Prendre ma carte du parti
Lui filer quelques billets
Il me dit que si l'air est pollué
Si les francais sont stressés
C'est la faute des immigrés, des clochards et des pédés

La France a peur
Tous les soirs à vingt heure
La police vous parle
Tous les soirs à vingt heure
La France a peur
(Ouhhhhh)
Tous les soirs à vingt heure
(Ouhhhhh)
La police vous parle
(Aillez confiance)
Tous les soirs à vingt heure

Alors écoute bien mon petit gars
Toi qui trône à la télé
Si un jour tu crève de froid
Chez moi faudra pas venir sonner
Et puis si un jour par malheur
Les fachos prennent le pouvoir
Dis toi bien qu'ça sera pas d'la faute
À tous les gens qui broient du noir
De toute facon ne t'en fait pas
Ils auront surement quelque part
Une jolie petite place pour toi
T'aura bien fait ton cinéma

Salut alors là c'est PPD et j'vais vous raconter une histoire drôle.
Alors là vous voyez au Soudan y'a 150 000 d'mort, mais on en a rien y'a branler du Soudan parce qu'y a Germaine, elle s'est coupée le doigt,et ça fait vachement mal de se couper le doigt, et y'a Marcel il fait des chaussures en bois, c'est vachement joli leschaussures en bois. Alors tu vois les mecs qui crèvent au Soudan on en a rien à branler, mais alors la rien du tout, on en a rien à foutre !

mardi, novembre 08, 2005

Débonnaires dans la grand-route

Nos belles journées-pamplemousses
allongés sans borne le long des routes
attendre immensément immobiles le prochain virage
profiter encore un peu des soleils sur ton visage
tu es partie maintenant et je suis flasque
l'envie menottée et morne
ton absence trop âpre trop souvent

Marcher sur le vent

Je ne tenais plus debout, à vingt-deux heures. Me suis donc endormi, non sans avoir mis mon cadran à vingt-trois! Et oui, je devais aller à l’épicerie(ultra-sic!!!). Je reviens à minuit, fume et vous écrit, et patati on s’en va se crasher droit dans le mur qu’y a là!

Je m’arrange pour ne plus être demain.

l l l

Drôle comme la température évolue selon la seconde. Incroyable le vent tout-à-l’heure. Faîtes pas semblant de rien, vous vous en êtes rendus compte : à vous entendre tous aujourd’hui, il vous a réveillés toute la nuit. Vous faîtes donc pitié : incapables de dormir dans la berceuse!

Quand même, ce soir, le temps que je goûte aux échantillons gratuits au comptoir, le vent s’est complètement abattu. À plat! J’avais l’impression qu’il était encore écrasé au sol, se trainant jusqu’à son dernier souffle. Il asphyxiait, comme sous mes pas.

Ce soir, les amis, j’ai marché sur le vent !!!

l l l

Même au sol c’est dans le ciel que nous sommes
Quand je marche c’est l’univers que je fends
Est-ce cela se débattre?

l l l

We’re on the edge of the boulder.

Affiche tes couleurs man!

Affiche de l'atelier des Beaux-Arts en mai 1968 :
La lutte continue. Coll. part., Paris. Posted by Picasa

lundi, novembre 07, 2005

Grrrrr attaque Médor !

Just for the heck of it :

-First post ever from the office.

-First post ever from Butcher's City.

Hé puis ben non je n'ai pas fait
cela quand même. Faut pas exagérer! Honte à vous!

Honte à nous!

Honte à moi?

Hé les mecs on remonte nos culottes? Quatre ans pour renverser l'horreur et retrouver notre honneur.

Michaux, Henri : "Mes propriétés"

J’essaie d’y aller mollo avec les copier-coller, surtout en ce qui concerne Henri Michaux car quoi, j’adorerais vous débiter tout cela. Enfin bref, ce n’était qu’une question de temps avant que je vous revienne avec cela, et ce n’est surtout pas la dernière fois. Voilà :

Pour vous tous, mais pour toi en particulier...Tu m’as tellement fait penser à cela, avec tes histoires de terre défrichée par tes doigts.
l l l
Dans mes propriétés tout est plat, rien ne bouge; et s'il y a une forme ici ou là, d'où vient donc la lumière? Nulle ombre.

Parfois quand j'ai le temps, j'observe, retenant ma respiration; à l'affût; et si je vois quelque chose émerger, je pars comme une balle et saute sur les lieux, mais la tête, car c'est le plus souvent une tête, rentre dans le marais; je puise vivement, c'est de la boue, de la boue tout-à-fait ordinaire ou du sable, du sable...

Ça ne s'ouvre pas non plus sur un beau ciel. Quoiqu'il n'y ait rien au-dessus, semble-t-il, il faut y marcher courbé comme dans un tunnel bas.

Ces propriétés sont mes seules propriétés, et j’y habite depuis mon enfance, et je puis dire que bien peu en possèdent de plus pauvres.

Souvent je voulus y disposer de belles avenues, je ferais un grand parc...

Ce n'est pas que j'aime les parcs, mais...tout de même.

D'autres fois (c'est une manie chez moi, inlassable et qui repousse après tous les échecs) je vois dans la vie extérieure ou dans un livre illustré, un animal qui me plaît, une aigrette blanche par exemple, et je me dis : Ça, ça ferait bien dans mes propriétés et puis ça pourrait se multiplier, et je prends force notes et je m'informe de tout ce qui constitue la vie de l'animal. Ma documentation devient de plus en plus vaste.

Mais quand j essaie de le transporter dans ma propriété, il lui manque toujours quelques organes
essentiels. Je me débats. Je pressens déjà que ça n' aboutira pas cette fois non plus; et quant à se multiplier, sur mes propriétés on ne se multiplie pas, je ne le sais que trop. Je m'occupe de la nourriture du nouvel arrivé, de son air, je lui plante des arbres, je sème de la verdure, mais telles sont mes détestables propriétés que si je tourne les yeux, ou qu'on m'appelle dehors un instant, quand je reviens, il n'y a plus rien, ou seulement une certaine couche de cendre qui, à la rigueur, révélerait un dernier brin de mousse roussi... à la rigueur.

Et si je m'obstine, ce n'est pas bêtise.

C'est parce que je suis condamné à vivre dans mes propriétés et qu'il faut bien que j'en fasse quelque chose.

Je vais bientôt avoir trente ans, et je n'ai encore rien; naturellement je m'énerve.
J'arrive bien à former un objet, ou un être, ou un fragment. Par exemple une branche ou une dent, ou mille branches et mille dents. Mais où les mettre? Il y a des gens qui sans effort réussissent des massifs, des foules, des ensembles.

Moi, non. Mille dents oui, cent mille dents oui, et certains jours dans ma propriété j'ai là cent mille crayons, mais que faire dans un champ avec cent mille crayons? Ce n'est pas approprié, ou alors mettons cent mille dessinateurs.

Bien, mais tandis que je travaille à former un dessinateur (et quand j'en ai un, j'en ai cent
mille), voilà mes cent mille crayons qui ont disparu.

Et si pour la dent, je prépare une mâchoire, un appareil de digestion et d'excrétion, sitôt l'enveloppe en état, quand j'en suis à mettre le pancréas et le foie voilà les dents parties., et bientôt la mâchoire aussi, et puis le foie, et quand je suis à l'anus, il n'y a plus que l'anus, ça me dégoûte, car s'il faut revenir par le côlon, l'intestin grêle et de nouveau la vésicule biliaire, et de nouveau et de nouveau tout, alors non. Non.

Devant et derrière ça s'éclipse aussitôt, ça ne peut pas attendre un instant.

C'est pour ça que mes propriétés sont toujours absolument dénuées de tout, à l'exception d'un être, ou d'une série d'êtres, ce qui ne fait d'ailleurs que renforcer la pauvreté générale, et mettre une réclame monstrueuse et insupportable à la désolation générale.

Alors je supprime tout, et il n'y a plus que les marais, sans rien d'autre, des marais qui sont ma propriété et qui veulent me désespérer.

Et si je m'entête, je ne sais vraiment pas pourquoi.

Mais parfois ça s'anime, de la vie grouille. C'est visible, c'est certain. J'avais toujours pressenti qu'il y avait quelque chose en lui, je me sens plein d'entrain. Mais voici que vient une femme du dehors; et me criblant de plaisirs innombrables, mais si rapprochés que ce n'est qu'un instant, et m'emportant en ce même instant, dans beaucoup, beaucoup de fois le tour du monde... (Moi, de mon côté, je n'ai pas osé la prier de visiter mes propriétés dans l'état de pauvreté où elles sont, de quasi-inexistence.) Bien! d'autre part, promptement harassé donc de tant de voyages où je ne comprends rien, et qui ne furent qu'un parfum, je me sauve d'elle, maudissant les femmes une fois de plus, et complètement perdu sur la planète, je pleure après mes propriétés qui ne sont rien, mais qui représentent quand même du terrain familier, et ne me donnent pas cette impression d'absurde que je trouve partout.

Je passe des semaines à la recherche de mon terrain, humilié, seul; on peut m'injurier comme on veut dans ces moments-là.

Je me soutiens grâce à cette conviction qu'il n'est pas possible que je ne trouve pas mon terrain et, en effet, un jour, un peu plus tôt, un peu plus tard, le voilà!

Quel bonheur de se retrouver sur son terrain! Ça vous a un air que n'a vraiment aucun autre. Il y a bien quelques changements, il me semble qu'il est un peu plus incliné, ou plus humide, mais le grain de la terre, c'est le même grain.

Il se peut qu'il n'y ait jamais d'abondantes récoltes. Mais, ce grain, que voulez-vous, il me parle. Si pourtant, j'approche, il se confond dans la masse - masse de petits halos.

N'importe, c'est nettement mon terrain. Je ne peux pas expliquer ça, mais le confondre avec un autre, ce serait comme si je me confondais avec un autre, ce n'est pas possible.

II y a mon terrain et moi; puis il y a l'étranger.

Il y a des gens qui ont des propriétés magnifiques, et je les envie. Ils voient quelque chose ailleurs qui leur plaît. Bien, disent-ils, ce sera pour ma propriété. Sitôt dit, sitôt fait, voilà la chose dans leur propriété. Comment s'effectue le passage? Je ne sais. Depuis leur tout jeune âge, exercés à amasser, à acquérir, ils ne peuvent voir un objet sans le planter immédiatement chez eux, et cela se fait machinalement.

On ne peut même pas dire cupidité, on dira réflexe.

Plusieurs même s'en doutent à peine. Ils ont des propriétés magnifiques qu'ils entretiennent par l'exercice constant de leur intelligence et de leurs capacités extraordinaires, et ils ne s'en doutent pas. Mais si vous avez besoin d'une plante, si peu commune soit-elle, ou d'un vieux carrosse comme en usait Joan V de Portugal, ils s'absentent un instant et vous rapportent aussitôt ce que vous avez demandé.

Ceux qui sont habiles en psychologie, j'entends, pas la livresque, auront peut-être remarqué que j'ai menti. J'ai dit que mes propriétés étaient du terrain, or cela n'a pas toujours été. Cela est au contraire fort récent, quoique cela me paraisse tellement ancien, et gros de plusieurs vies même.

J'essaie de me rappeler exactement ce qu'elles étaient autrefois.

Elles étaient tourbillonnaires; semblables à de vastes poches, à des bourses légèrement lumineuses, et la substance en était impalpable quoique fort dense.

J'ai parfois rendez-vous avec une ancienne amie. Le ton de l'entretien devient vite pénible. Alors je pars brusquement pour ma propriété. Elle a la forme d'une crosse. Elle est grande et lumineuse. Il y a du jour dans ce lumineux et un acier fou qui tremble comme une eau. Et là je suis bien; cela dure quelques moments, puis je reviens par politesse près de la jeune femme, et je souris. Mais ce sourire a une vertu telle... (sans doute parce qu'il l'excommunie), elle s'en va en claquant la porte.

Voilà comment les choses se passent entre mon amie et moi. C'est régulier.

On ferait mieux de se séparer pour tout de bon. Si j'avais de grandes et riches propriétés, évidemment je la quitterais. Mais dans l'état actuel des choses, il vaut mieux que j'attende encore un peu.

Revenons au terrain. Je parlais de désespoir. Non, ça autorise au contraire tous les espoirs, un terrain.
Sur un terrain on peut bâtir, et je bâtirai. Maintenant j'en suis sûr. Je suis sauvé. J'ai une base.

Auparavant, tout étant dans l'espace, sans plafond, ni sol, naturellement, si j'y mettais un être, je ne le revoyais plus jamais. Il disparaissait. Il disparaissait par chute, voilà ce que je n'avais pas compris, et moi qui m'imaginais l'avoir mal construit! Je revenais quelques heures après l'y avoir mis, et m'étonnais chaque fois de sa disparition. Maintenant, ça ne m'arrivera plus. Mon terrain, il est vrai, est encore marécageux. Mais je l'assécherai petit à petit et quand il sera bien dur, j'y établirai une famille de travailleurs.

Il fera bon marcher sur mon terrain. On verra tout ce que j'y ferai. Ma famille est immense. Vous en verrez de tous les types là-dedans, je ne l'ai pas encore montrée. Mais vous la verrez. Et ses évolutions étonneront le monde. Car elle évoluera avec cette avidité et cet emportement des gens qui ont vécu trop longtemps à leur gré d'une vie purement spatiale et qui se réveillent, transportés de joie, pour mettre des souliers.

Et puis dans l'espace, tout être devenait trop vulnérable. Ça faisait tache, ça ne meublait pas. Et tous les passants tapaient dessus comme sur une cible.

Tandis que du terrain, encore une fois...

Ah! ça va révolutionner ma vie.

Mère m'a toujours prédit la plus grande pauvreté et nullité. Bien. Jusqu'au terrain elle a
raison; après le terrain on verra.

J'ai été la honte de mes parents, mais on verra, et puis je vais être heureux. Il y aura toujours nombreuse compagnie. Vous savez, j'étais bien seul, parfois.

dimanche, novembre 06, 2005

L'après-midi je légume, jolie carotte !

Dans la suite des choses, j'en suis à installer Hors-Glace XtraPiastres et voici comme je suis :

je cherche la mercentile key de c'te grosse merde pendant une heure avant de me rappeler que je l'avais foutue sur El Cidi gloups quelle perte de temps !!

Petite tête parfois ce que tu me décoies(sic?) héhé. Bien non bien non faut prendre en bloc faisons comme cela, du meilleur comme du pire on n'a pas le choix...?....

vendredi, novembre 04, 2005

Intemporel ou jamais de son temps?

Trois choses qu'on m'a dites dans les dernières vingt-quatre heures, et je me dois d'insister qu'il n'y a absolument rien de fictif, c'est vraiment arrivé :

" - T'as une coupe des années '70.

- Hé tes cheveux ont changé depuis la dernière fois que je t'ai vu : je m'en souviens ça faisait années '80, genre punky un peu.

- T'as l'air de sortir d'un film des années '50. "

Je sais vraiment pas comment je dois le prendre. Devrais-je vraiment aller me faire couper les cheveux?

Brand new !

Oups !!..

Hé ben toute une draught non? Désolé. En plus je me rends compte que ce n'est plus seulement qu'à moi que ça importe, alors je tiens à m'excuser auprès de mon unique lecteur. Mais au moins vous savez (ben oui je te vouvoie) , j'ai travaillé fort sur mon portable ces derniers jours, même Part$t$on Mag$k s'est planté trois fois sur le disque dur corrompu à l'as. J'ai enfin fait ce que j'aurais dû faire depuis le jour où je l'ai "obtenu", voilà un mois. Reformatage complet de cette surface amère, écrasage et dérimage enragés de toute donnée binaire, brassage de cartes à puces : ça y est !! UNE BOMBE !!! Comme ça va maintenant être beaucoup moins long poster un message, on devrait se rattraper.

J'ai terminé hier. Alors les mises-à-jour s'en viennent d'accord? À peine un peu de patience encore...

Je dois quand même dire, pour ceux qui décortiquent mon feuilleton et m'exhibent la menterie : ben oui c'est fait je travaille depuis lundi!!! Et je dois avouer que c'est très plaisant! Mais jeudi et vendredi furent plus difficiles par l'accumulation de fatigue : toutes mes faibles énergies se consumaient dans le seul effort de ne pas m'endormir...

Il y en a une là-bas, elle est vraiment superbe. Mais ce n'est rien : à chaque fois que j'entend son bel accent français je me retourne. Elle me fais mourir sa voix cochonne sans sens commun. Je suis sur le bord de dérailler et d'y chanter ma geste. D'ailleurs c'est déjà commencé : c'est la seule à qui je n'ai pas parlé et je joue le jeu des sourires. Et elle joue un peu aussi. Ceux qui savent s'y prendre voient bien ici ce qui se passe et connaissent la stratégie héhé.

Content de vous retrouver au bout de cette semaine éprouvante mais incroyablement excitante.

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