lundi, mars 27, 2006

À prendre au premier degré

J'aime souffler entre la lumière et moi 'un nuage de fumée.

Dansent les volutes grises.

C'est beau. J'contemple.

C'est tout.

...

Parce qu'au second, ce n'est pas camoufler. La lumière toujours est.

Alea jacta est.

J'rigole. J'jacasse.

C'est ça descendre la rivière. Suivre un fil sinueux. Allez :

SOIT !!!

dimanche, mars 26, 2006

Mettez vos lunettes soleil : this is reality

Des petites nouvelles?

Well, if it matter to you, I'll give you that. Here :

Bon je t'ai dit que je m'étais trouvé un travail du diable, de soir pour un certain Ministère. Hé bien ils m'ont rappelé, quinze minutes avant que j'y aille, pour me dire de ne pas me présenter pour rien. Hein?

" - Y'a des petits changements, Monsieur, vous échouez l'enquête de sécurité.

- Comment ça échouer l'enquête?!? Ça n'se peut pas! Et je suppose qu'il est trop tard pour me présenter sous une autre identité?"

Meeeep!!! Pas marché.

l l l

Anyway, fuck them.

Bref, j'ai passé la semaine à refaire mille et un calculs, essayer de délier l'opération faible de la chaîne qui sous-tend le système. Ça occupe. Et j'ai peut-être trouvé le moyen d'empocher un trente de l'heure. Je sais, c'est peu. Mais bon essaie de faire mieux. Je dis bien peut-être. J'en suis encore qu'au début. Nous verrons.

Et puis j'ai eu un coup de fil que je n'espérais plus. La suite d'un geste d'il y a des mois. Comme quoi : toute tentative est bonne à faire.

(I am bonafide!)

Hey! Ta gueule quand je parle.

Bon. Désolé. Voilà. Nous n'échouons pas toujours dans la filière thirteen. Rencontre intéressante lundi. Ça me fait penser à la scène du restaurant, dans Reservoir Dogs. Alors cela aussi, à suivre. Nous verrons.

Le ciel s'éclaircit.

Like I said : fuck them.

S'cuse mais ça s'écrit de soi-même

(Transmettre le virus)

allez bergers
fourrons moutons

Ou plutôt...???

mon coeur respire mieux
perdu dans tes cheveux?

Simple ET beau?

mon coeur respire mieux
la tête dans tes cheveux

Transmettre le virus

faisons de l'amour suave
la nouvelle pandémie

à bas le reste

allez bergers

À l'eau

tes larmes couleur tristesse
dispersent
tes sourires
ne perlent plus ma vie

Quitter le navire

Je dois abandonner cette...débarque.

dimanche, mars 19, 2006

La trame d'un rêve à venir

Ma folle du logis
T'as tout balayé
Puis t'es partie

Comment tu te sens?

Go to him now, he calls you, you can't refuse
When you got nothing, you got nothing to lose
You're invisible now, you got no secrets to conceal

How does it feel
How does it feel
To be on your own
With no direction home
Like a complete unknown
Like a rolling stone?
Bob Dylan, «Like a rolling stone»

Pas moi

Go melt back into the night, babe
Everything inside is made of stone
There's nothing in here moving
An' anyway I'm not alone
You say you're looking for someone
Who'll pick you up each time you fall
To gather flowers constantly
An' to come each time you call
A lover for your life an' nothing more

But it ain't me, babe
No, no, no, it ain't me, babe
It ain't me you're lookin' for, babe
Bob Dylan, «It ain't me babe»

samedi, mars 18, 2006

Destin tracé dans le sillon de la balle

J'ai gagné...

à la roulette russe.

mercredi, mars 15, 2006

Rapporteur d'angle

J'en ai vu une autre cet après-midi qui portait ses longs cheveux lisses noirs comme une robe.
Je n'ai pas réussi à la voir de face. Tu comprends que je pouvais imaginer ce que je veux.
(Comme elle se trouvait loin) J'ai réussi à me convaincre qu'elle n'était pas assez grande. Ce ne pouvait pas être elle.

Mais attention

On sait qu'à n'importe quel moment, je peux tout reperdre.

Soyons vigilant.

Moi je peux remettre mon bras, vous pas : jouez prudemment.

Le jeu, c'est sérieux.

À vous.

De retour après la pause

Devine où je retombe demain soir ?

Gouvernement vache-à-lait pour les espèces de sangsues comme moi qui tètent jusqu'à plus soif.

Bon ça l'air de rien de même avec mon pseudo-style obscur d'après-midi de presque début de millénaire mais c'est une bonne nouvelle man !

Allez on chante : money money !!!

dimanche, mars 12, 2006

Hi-lo

J'ai un trop-plein d'émotions, compensé par une totale absence de sentiment.

Une scène par San Antonio

Un nain à gros membre se roule de douleur sur le sol, sous les coups de fouet.

Il jouit.

Crème le fouet

J'ouvre la porte du réfrigérateur dans ton appartement vide. Dans un ramequin, un petit nuage blanc. Mayonnaise, crème fouettée? Je sens : définitivement crème fouettée. Je sais qu'elle sera perdue demain : je me permets de la manger. Au doigt.
Devine qui faisait une bonne crème fouettée? Ma grand-mère. Et elle savait que j'aimais cela. Elle m'en parlait parfois. Je l'imagine me regardant lécher mon doigt avec contentement.
Elle en sourit.
...
Tu sais ce qui est le meilleur dans la crème fouettée?
L'air.

Peine subconsciente

Dans la nuit
Je pleure
À grands cris

Relation morte avec père vivant
Feu grand-m'man ( à retardement )
Et le reste infini

samedi, mars 11, 2006

La cou glissé dans l'écran rectangle

Le navire
vers l'horizon
sombre

mercredi, mars 08, 2006

Chronique de la basse ville

On vient de m’aborder avec une variante de ces phrases habituelles.

Je le vois venir de loin, et au lieu de dire non de la tête sans lui laisser le temps de demander, j’enlève un écouteur car je peux lui donner une cigarette.

« Tu veux acheter de la poudre avec moi ? »

Hé ben. Ça valait la peine de l’entendre. Imagine le plan !

Je lui donne quand même une cigarette. Pas eu besoin de lui offrir.

« T’es sûr ? »

Shit. Je ne porte aucun jugement, sinon sur la poudre elle-même. Je ressens juste un peu de tristesse. Et même cela, je fais attention à ne pas lui montrer.

Mets-en que je suis sûr. À ce moment, ce dont j’avais envie impatiemment, c’était à ce moment-ci : chez moi, assis, avec mon baggie.

En paix.

Tranquille.

dimanche, mars 05, 2006

Vers une certaine République

Haschich dur comme roche qui heureusement finit par se détacher par strattes, que donc je fume en lamelles et galets ronds.

En bonds sur les rives de lacs.

Dans tes cheveux fernandès.

jeudi, mars 02, 2006

Saperlipopette qui paie ce loyer ?

En passant, bientôt je me surnommerai Frédéric. Frédéric, c'est bien, n'est-ce pas?

Bah, de toute façon cela n'a rien de définitif, et puis ça ne changera rien pour toi.

Mais où voulais-je en finir? Que valent les prénoms?

Que dalle?

l l l

Post it : ne pas oublier d'oublier.

Hors moi, point de vue

- T'es bizarre.

- Ben ça dépend. Si je me compare à moi-même, je suis ben ordinaire.

Un fait révélateur

Si ma chaise ne pivotait pas, je ne bougerais pas ben ben.

Bâtir l'échafaud

Si tu es sans nouvelle, c'est que je suis hyper actif. J'échafaude mes quatorze plans, je suis pris là-dedans. Ça arrive de temps en temps.
Je compulse dans les données. Tout le monde le sait : je cherche désespérément, à n'importe quel prix, le moyen d'être entièrement indépendant financièrement à vie.
T'as pas idée à quel point c'est difficile : entièrement indépendant. La queue et la tête. La pute et le mécène. Le luxe et la dèche.
Ce qui est complètement contraire à l'esprit capitaliste : ben oui, l'argent circule. Tandis que moi, je cherche la formule pour être un
drop out dead end
là où le fourgon r'cule
Le dépôt de L'Éléphant Blanc
meep meep meep dumpez ici je vous prie

Hey cousine !

Trois choses en même temps :

Tu étais dans mon rêve, accompagnée de mon premier french à vie. Tu lui avais fait lire un texte. Elle me disait qu'elle l'avait beaucoup aimé. Je me demandais qu'est-ce que les gens pouvaient bien y trouver. Mes textes ne sont pas encore tout-à-fait cela.

Je re-veux Palomar!!!

Hier, c'était ta fête. Tu ne m'as même pas appelé!...Ou c'est moi?...

mercredi, mars 01, 2006

Beauté inespérée

Je nous revois où nous avons été, je nous imagine là où nous n'avons pas eu le temps d'être, je te re-sens, dans mes bras, au milieu de tous. Encore incrédule. Je n'aurais jamais été supposé t'avoir. Ce qui amène forcément deux questions :
  1. comment ai-je pu t'avoir ?
  2. comment ai-je pu te perdre ?

Toujours est-il, qu'en ce moment même, comme toujours, j'ai deux pintes de lait chocolaté dans mon frigidaire. Au cas où. Pour toi.

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